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il y a 1 an
Chapitre 49 : Hurlements intérieurs
Elle frappa cette fois de toutes ses forces, me faisant lâcher mon premier cri, mais surtout brisant sa canne en deux qui en couvrit le bruit. Je sentis même une écharde m’entrer dans la cuisse.
Les trois maîtresses se regardèrent, en tous cas, je ne pouvais confirmer que pour les deux qui me faisaient face. Cela ne devait pas s’être produit auparavant, à la vue de leur air consterné.
-
Que dois-je faire ? me demanda Maîtresse Diane, se reprenant.
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Prendre une canne plus épaisse, maîtresse, lui répondis-je avec arrogance.
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Oui, et quoi d’autre ?
Je réfléchis deux secondes.
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Reprendre le compte à zéro, lui offris-je. Il serait malséant qu’un vice de matériel ne vous octroie que deux demi-séries, récitai-je en articulant chaque syllabe.
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Ton soumis est merveilleux, dit-elle en tapant à nouveau dans ses mains.
Elle me massa à nouveau le fessier endolori de sa main libre.
-
Faut que tu le partages, ajouta-t-elle, me convoitant. Tu ne peux pas garder un bijou pareil pour toi toute seule. C’est immoral. Elle s’éloigna choisir sa nouvelle arme de torture, alors que ma maîtresse me contourna et m’ôta l’écharde d’un geste brusque et douloureux.
-
N’en fait pas trop ! Le but n’est pas que tu finisses à l’hôpital, me murmura-t-elle en regagnant sa place.
Son ton était cependant étrange. Pensait-elle ce qu’elle disait ou était-ce autre chose ? Craignait-elle que je ne la quittasse pour Maitresse Diane ?
- Oui, maîtresse, répondis-je, cette fois plus sérieusement et surtout plus respectueux, alors qu’elle rejoignait Lady Christine.
Cette dernière se refroidissait, le fouet à la main, impatiente de prendre sa place. J’avais presqu’oublié qu’elle passait après.
Les cinq coups de canne passèrent vite cette fois. Pour une raison que j’ignorai elle ne tapa pas si fort. Je me permis même d’enlever le beaucoup de mes remerciements, la titillant lors des deux derniers coups, malgré la promesse faite à ma maîtresse, de ne plus les irriter.
Vint le tour de Lady Christine. C’était le moment que j’appréhendais. Elle avait une expression dans le visage, un sourire mauvais qui s’amplifia en s’approchant de moi, laissant la pointe du fouet frotter par terre. Elle ramassa le morceau de canne brisée au sol et, sans le nettoyer, me l’enfonça profondément dans la bouche.
- Je compterai pour toi, mon bébé. Tu n’auras juste qu’à hurler, me dit-elle.
Elle caressa mon dos de sa main ridée, comme profitant une dernière fois du velouté de ma peau intacte. J’aurai des marques partout sur le corps, mais j’étais certain que les cinq, qui zébreraient mon dos, subsisteront là bien plus longtemps que les autres. Je repensai à la douche après le sport que je reprendrai d’ici une semaine. Montrerai-je ces marques plus facilement que ma cage. Je craignais que cela ne remonte à mes parents, voire qu’on les accuse de maltraitance. Il était peu probable que ces stigmates n’alertent l’école. Lydia devra me couvrir. Elle pourrait stopper les rumeurs dans l’œuf, mais pour dire quoi, que je suis masochiste, que je me les suis infligés ?
Plongé dans mon film sur un futur que rien ne prouvait que je le vivrai, persuadé que je m’étais livré au-delà de ce que je n’aurais dû, j’avais oublié le plus important. Le premier coup me cingla le dos, alors que je ne m’y attendais plus. La douleur n’avait rien à voir avec celle que mes fesses ou mes cuisses avaient subie. Elle me sortit de ma transe. Je mordis virulemment le bout de bois, mais je me refusai à montrer la moindre autre réaction, en particulier sonore.
Je ne criai pas non plus lors de la seconde flagellation. J’entendais à peine les maîtresses. Lady Christine comptait. Maîtresse Diane commentait. En fait ce que j’entendis le plus clairement, c’était le silence encourageant de Ladyscar, qui assourdissait ma tête.
Le troisième coup fut encore plus fort. Elle perdait patience. Elle voulait me faire beugler. Elle voulait que je l’implore. Que devais-je faire ? Qu’était-il le mieux pour moi ? Une quatrième tentative de me briser traversa en diagonale mon dos, croisant les autres. Je sentais avec tant de précision chacune de ces marques que j’aurais pu en dessiner le tracé exact, si l’on m’avait donné du papier à dessin.
J’attendis le dernier. Il ne venait pas. Aurai-je mal compté ? Je doutais de ne pas en avoir senti un, et encore moins de l’avoir oublié. Elle devait se concentrer pour trouver une zone plus sensible, plus douloureuse. Je comptais les secondes qui s’égrenaient quand soudain le bruit de fouet me prévint juste avant de me frapper.
- Merci beaucoup, maîtresse, arrivai-je à lui dire entre deux serrements de dents.
J’avais le dos en feu. Des larmes de douleurs restèrent bloquées dans mes yeux. Encore en ce moment, la chose principale que je regrettais restait cette petite cage, qui m’empêchait de profiter pleinement de la plus douloureuse de mes séances. Pourtant, si c’était elle qui m’empêchait de jouir, elle me protégeait d’une grande partie de ces tourments en me gardant en état d’excitation.
-
Pleure ! hurla de frustration Lady Christine. Pleure !
-
Je pense qu’il a montré son potentiel, dit finalement Ladyscar en me détachant, alors que le cri de ma tourmenteuse avait fait reprendre à Ben ses sanglots.
Dure dure comme séance… Vivement que la séance s adoucisse, le protagoniste en a bien besoin! | |
La douleur pure est terminée pour un temps. Humiliation, honte et plaisir interdit accompagneront notre soumis pour quelques épisodes | |
Le prochain chapitre est sur https://fessestivites.com/recit/197606 |
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